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Posté par Cyr89eyg
le 15/10/2011
se frayer au plus-que-parfait feminin singulier
Bonjour à tous,
Je m'interroge sur la raison pour laquelle dans "voyage au centre de la terre", Jules Verne a écrit
"La lave, à la dernière éruption de 1229, s'était frayé un passage à travers ce tunnel"
Ne serait-ce pas plutôt
"La lave, à la dernière éruption de 1229, s'était frayée un passage à travers ce tunnel"
Est-ce une erreur de l’auteur ? Si oui, pourquoi personne ne corrige ?
Merci d'avance pour vos avis
Je m'interroge sur la raison pour laquelle dans "voyage au centre de la terre", Jules Verne a écrit
"La lave, à la dernière éruption de 1229, s'était frayé un passage à travers ce tunnel"
Ne serait-ce pas plutôt
"La lave, à la dernière éruption de 1229, s'était frayée un passage à travers ce tunnel"
Est-ce une erreur de l’auteur ? Si oui, pourquoi personne ne corrige ?
Merci d'avance pour vos avis
1. Commentaires (3)
Posté par Cyr89eyg
le 16/10/2011
Je te remercie pour cette réponse. Très bonne explication, très claire. Merci encore.
visiteur (Thierry)
le 27/06/2013
Donc, on applique à l'auxiliaire être la règle de l'auxiliaire avoir !!!
Il est urgent de réformer cette stupidité qui n'a aucune utilité.
Il est urgent de réformer cette stupidité qui n'a aucune utilité.
Par exemple, dans une phrase comme "La lave s'était épaissie", si l'on remplace le pronom "s'", ça donne quelque chose dans ce style : "La lave avait épaissi elle-même" = "La lave avait épaissi la lave" => le COD c'est "la lave" => accord d'après la fameuse règle du COD placé devant l'auxiliaire.
En revanche, dans la phrase "La lave s'était frayé un passage...", si l'on remplace le pronom "s'", ça donne une phrase du style "la lave avait frayé un passage pour elle-même", le pronom "s'" ne fait pas office de COD (lequel est "un passage", c'est bien le passage qui est frayé et pas la lave), donc pas d'accord.
Le père Jules ou tonton Maurice auraient expliqué ça mieux que moi, mais bon chuis pas romancier ni linguiste...